Exposición en Geneve, Suiza

Un autre regard sur le monde

Dónde:
Fondation Auer Ory pour la photographie / 10, rue du Couchant. Hermance / Geneve, Suiza
Cuándo:
14 sep de 2017 - 25 nov de 2017
Inauguración:
13 sep de 2017 / 18:00
Artistas participantes:
Descripción de la Exposición
A través de una docena de series realizadas por Rafael Navarro entre 1975 y 2012, la Fundación Auer Ory para la fotografía propone descubrir en toda su riqueza el recorrido de este fotógrafo español reconocido internacionalmente. El tema del cuerpo desnudo es el más recurrente en todos sus trabajos. Desde 1975 hasta hoy en día, su trabajo se desarrolla en el aparentemente estrecho paisaje, pequeño mundo del cuerpo. Sin embargo son más de trescientas las obras, todas ellas diferentes, que hasta el momento Navarro ha realizado sobre ese motivo. Lo que hace Navarro es construir un mapa de un universo inexistente. Va construyendo fragmentos y toda esa cartografía no es autónoma sino que se continúa, se complementa y cobra su sentido en el conjunto y no en la pieza. El que sean mujeres, finalmente no era tan importante, lo que aquí importa no son los sujetos, los cuerpos, sino la piel, ... esa superficie iluminada que emerge de la oscuridad. Y es en ese momento en el que empezamos a ver el nexo entre los cuerpos y la abstracción, y también empezamos a entender la pureza de la gran mayoría de estas imágenes, que pasan por el cuerpo desnudo sin tocarlo, sin recurrir al sexo –eludido prácticamente siempre– prescindible. La fotografía de Navarro transforma lo fotografiado en otra cosa, convirtiéndola en un contenedor de significados absolutamente diferentes. Todo lo fotografiado desaparece del mundo real por el hecho de convertirse en imagen, da lugar a otra cosa. En este proceso de transformación radica la importancia a la hora de elegir la fotografía como lenguaje creativo, pues la fotografía muestra la relación entre las cosas, la relación de la mirada con esas cosas. No muestra las cosas. Todos estos fragmentos de cuerpos, de sombras, todos estos indicios, puntos de referencia, deseos, historias, guiños, aventuras, proyectos, conforman una geografía, construyen un mapa de la vida del artista. Un mapa en el que estamos todos incluidos, un mapa que al querer englobarlo todo se ha ido ensanchando, ha ido creciendo hasta llegar al mismo tamaño de la realidad. Convirtiéndose en una historia personal, incomprensible, a veces bella, a veces ajena, a veces familiar. Una historia que sólo pueden contar las imágenes. Rafael Navarro es autor de los libros: Dípticos (1986), Le forme del corpo (1997), Catálogo razonado 1975-1998 (2000), Don't disturb (2001), Photobolsillo 44 (2002), En el taller de Miró (2006), Cuerpos Iluminados (2006), A destiempo (2011), Elipsis (2015) y Polifonías (2016). A travers une douzaine de séries réalisées par Rafael Navarro entre 1975 et 2012, la Fondation Auer Ory pour la photographie propose de découvrir dans toute sa richesse le parcours de ce photographe espagnol reconnu internationalement. Rafael Navarro - Un autre regard sur le monde Rafael Navarro est un artiste espagnol qui habite aux portes d’un désert en Aragon. Nous nous sommes connus il y a plus de trente ans lors des Rencontres internationales de la photographie d’Arles. Il est un compagnon de route avec qui nous avons mené à bien quelques évènements au cours du temps, dont la publication du « Catalogue raisonné 1975-1998 » aux Editions Ides et Calendes en 2000. Auteur prolifique, il a réalisé de nombreux portfolios, privilégiant la tension à l’harmonie, tout en gardant une esthétique qui lui est propre. Il manie habilement une confrontation des signes d’où naît, des messages invisibles qui aboutissent à des ensembles d’une grande force. Il sait doser le noir et le blanc en nous donnant une belle palette de gris, la femme et la nature, le ciel et la terre, l’homme et le monde... Il évite habilement le piège de la redondance, tout en nous livrant l’angoisse de l’humain et la plénitude de la nature sans discontinuer. L’angoisse avec ses mains cramponnées à un support, ses cris, ses tensions signes de détresse, ses trous; la sensation de paix avec de larges paysages, des ciels, des arbres ou des plantes, le silence. Reste la confrontation, apportée par des routes, des troncs, des murs, des pierres, des branches... Nous retrouvons dans le travail de Rafael Navarro une très forte nécessité d’agir sur la réalité et une constante, la femme, son corps en entier ou morcelé, représentation qui atteint des aspects presque symboliques. Rosa Olivares écrit: «Corps en fragments, avec des traitements spécifiques de lumière, en mouvement... mais en marge de cette constante, il faut dire que la présence de la femme représentée en son corps nu signifie bien davantage. Quelque chose apparaît dans les oeuvres, une communion avec la nature, un pont dans la transformation du naturel en culturel, un canon de mesure, un élément de juxtaposition. En définitive, c’est peut-être un des éléments qui, avec l’idée d’abstraction, devient un des axes créatifs permanents de l’oeuvre de Rafael Navarro.» Il dit: quand je photographie, le point de départ est toujours la réalité. Il utilise diverses techniques, pour d’une certaine façon, abstraire la réalité en vue de former d’autres réalités qui lui sont propres, jusqu’à convertir ce que l’on appelle une photographie traditionnelle en oeuvre abstraite. Mais au-delà de ces techniques, du savoir-faire, de la performance des appareils et du laboratoire, il y a l’idée, le regard de l’artiste et cette nécessité de raconter ce qu’il a ressenti et cette volonté de nous transmettre ses sensations. Michèle Auer Ory, juillet 2017 Biographie Rafael Navarro est né en 1940 à Saragosse en Espagne. Etudiant en commerce et en art, il photographie dès ses vingt ans avec un Voigtländer Vito CLR. En 1968, son activité prend deux orientations, d’une part, il reprend la direction générale d’une entreprise industrielle familiale et, parallèlement, il entreprend des travaux plastiques. Fasciné par la magie des images reconverties par l’objectif et la technique, il utilise ce procédé comme une méthode d’un langage à la fois formel et intimiste, à partir de la mémoire accrochée à cette sorte d’alchimie qui transforme le papier photographique en support de l’impossible. La photographie devient donc le moyen d’expression où il se trouve le plus à l’aise, alors il mène des reportages sur le théâtre, le sport... très vite, il va se consacrer principalement au corps et au nu, à la nature et au paysage, aux textures... Toujours chef d’entreprise, il commence une carrière de photographe indépendant en 1973 dans sa ville natale où il réalise ses premières expositions personnelles ainsi qu’à Madrid. En 1975, il réalise ses premiers portfolios tirés à cinquante exemplaires: « Formas » où il unit les éléments du corps et abstractions qui deviendront les deux axes essentiels de son travail postérieur, « Evasiones », et qui seront suivis de nombreux autres comme « Involución », « Agur », « Dípticos », « Patzcuaro », « Huellas », « El despertar », « Tiempo », « Viento sur »... Individualiste, son oeuvre nous montre sa manière d’être, silencieuse et introvertie, blessée par une réalité interprétée de diverses façons. Il mène de préférence ses travaux en série: « El silencio », « Ella », « El guiño de la vida », « El callejón sin salida », « Dúo I », « Dúo II »... « Testigos » (2010), « A destiempo » (2011), « Elipsis » (2015), « Polifonías » (2016). En 1974, il est élu président de la Sociedad Fotográfica de Saragosse. En 1976, il est cofondateur avec les photographes Manel Esclusa, Joan Fontcuberta et Pere Formiguera du groupe Alabern à Barcelone qui influencera bon nombre de photographes espagnols, en 1978, il représente en Espagne le Consejo latinoamericano de fotografia, en 1979, commence à écrire commentaires et critiques dans diverses publications. Dès 1981, il voyage dans le monde et mène des workshops sur les thèmes « la chambre grand format », « le langage photographique », « le langage de la photographie de nu », « le nu un moyen d’expression »... Il a reçu le Premio Aragón Goya 2013 qui est donné pour la première fois à un photographe par le Gouvernement d’Aragón. En 2016, il reçoit le titre d’académicien de la Real Academia de Nobles y Bellas Artes de San Luis de Zaragoza. Rafael Navarro a exposé dans de nombreux musées, institutions et galeries, il a publié un grand nombre de livres et catalogues dans le monde entier. Ses oeuvres ont pris place dans de nombreux musées en Espagne et ailleurs.

 

 

Entrada actualizada el el 13 sep de 2017

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