Exposición en Ile-de-France, Francia

Aurora

Dónde:
Galleria Continua - Les Moulins / 46 rue de la Ferté Gaucher. Boissy-le-Châtel (Seine-et-Marne) / Ile-de-France, Francia
Cuándo:
17 sep de 2023 - 28 abr de 2024
Inauguración:
17 sep de 2023
Precio:
Entrada gratuita
Organizada por:
Artistas participantes:
Enlaces oficiales:
Web 
Descripción de la Exposición
GALLERIA CONTINUA est ravie de présenter la première exposition dédiée à Julio Le Parc au sein de son espace des Moulins, dans la poursuite d’une première proposition montrée dans l’espace parisien de la galerie à l’été 2023. Artiste peintre, sculpteur et plasticien issu d’Argentine installé en France depuis 1958, précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art et lauréat du Grand Prix international de peinture de la 33e Exposition internationale d’art contemporain de la Biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc est aujourd’hui célébré comme une figure essentielle de l’histoire de l’art. Présentée à GALLERIA CONTINUA / Les Moulins dans une scénographie d’envergure muséale, Aurora rassemble une sélection de près de soixante-dix oeuvres représentatives du langage artistique singulier de l’artiste des années 1960 à aujourd’hui, comprises dans des formats et médiums divers: peintures en acrylique sur toile issues de séries emblématiques, modulations et contorsions en deux et trois dimensions en ... inox, bois ou métal, oeuvres de la série Lumières historiques et récentes, ainsi qu’une installation monumentale de plus de cinq mètres de hauteur. L’exposition est complétée par un dispositif inédit proposé en réalité virtuelle. Le parcours de Aurora s’ouvre au rez-de chaussée du Moulin de Boissy avec un accrochage de peintures sur toile en couleurs, rendant hommage à la beauté et la complexité des systèmes mis en oeuvre par Julio Le Parc autour de la notion de surface, avec notamment des pièces issues de la Série 15, démarrée au début de la décennie 1970. Julio Le Parc étend ses recherches à la couleur dès 1959. L’artiste élimine non seulement toute trace de réalisation manuelle, de « coup de pinceau », mais aussi toute composition subjective. Il choisit quatorze couleurs, qui lui semblent pouvoir résumer toutes les variations possibles de mélanges chromatiques, et les utilise pures et non graduées ni par le noir ni par le blanc. À partir de cette gamme, il opère des combinaisons de plus en plus complexes, nées de systèmes à la fois rigoureux et simples: partant d’une ou deux gammes en déplacement horizontal, l’artiste y superpose quatre gammes développées verticalement, horizontalement ou en diagonale, puis parfois quatre gammes nouvelles encore. OEuvre majeure présentée dans l’exposition composée de dix tableaux de deux mètres sur deux mètres, La Longue Marche est réalisée en 1974, à l’issue d’un projet avorté de grande rétrospective au Musée d’Art Moderne, que Le Parc avait joué à pile ou face. L’oeuvre se distingue par sa monumentalité. Elle utilise le système des quatorze couleurs du prisme chromatique dans des mailles prismatiques qui se déploient en séquences fluides et sinueuses, explorant les effets visuels de la superposition, du tressage et du chevauchement. L’organisation du champ pictural est très peu hiérarchisée: Il n’y a pas d’élément dominant, pas de centre à partir duquel les formes rayonnent. Représentative des expérimentations de l’artiste autour d’éléments mobiles, l’installation monumentale Zepelin de acero, datant de 2021, présentée pour la première fois à la Fondation Hermès de Tokyo et inédite en France, réinterprète l’utilisation des boîtes de lumière caractéristiques des recherches de l’artiste autour du médium de l’installation, cette fois occultées par l’acier qui les composent. L’artiste questionne via ces dispositifs une série de problématiques: la diversité des situations dans une même expérience, les notions de mouvement, d’instabilité et de probabilité, la prise en compte des contingences extérieures à l’oeuvre, dans une prise de distance caractéristique de son travail avec la notion d’oeuvre stable, unique et définitive. Le parcours se poursuit au premier étage du Moulin de Boissy avec une sélection d’oeuvres intitulées Modulations en deux ou trois dimensions et en reliefs, toutes élaborées en nuances de noir et de blanc, couvrant une période allant de 1965 à 2019. Les Modulations font partie d’un ensemble d’expérimentations poursuivies depuis la fin de l’année 1974, dont la thématique trouve son origine dans les derniers éléments traités avec la gamme de quatorze couleurs, ainsi que dans les recherches sur les volumes réels entreprises par l’artiste depuis 1960. La technique utilisée (pinceau d’air, peinture au pistolet) permet d’obtenir un dégradé du foncé au clair et une modulation assez précise de la surface, et lui conduit à développer des thèmes nouveaux, et à explorer un domaine de recherche inédit. Dans la poursuite des expériences de l’artiste sur le plan, ces oeuvres continuent à se fonder sur des systèmes simples d’organisation, la corrélation des formes dépendant d’un même principe dans chaque cas. L’artiste souhaite ainsi remettre en jeu ses certitudes, sans cesser de soumettre ses découvertes à la réflexion et à l’analyse. Pan majeur aux développements récents dans l’oeuvre de Le Parc, les contorsions présentées (Torsion 1 à 4 datant de 2004, Formes en contorsion de 2019) sont exceptionnelles dans ce qu’elles démontrent la mise en jeu du hasard, la mise en jeu de la lumière et la surprise du mouvement. Ce mouvement emblématique insufflé à la forme a pour origine certains ensembles issus de la série des Mouvements surprise. Le procédé utilise des rubans flexibles en acier miroité formant des cercles placés sur un fond noir, devant lequel ils se déforment lentement grâce à une action mécanique coordonnée par des moteurs de vitesse différente. Au sein de la chambre noire du Moulin de Boissy, l’exposition présente également une sélection d’oeuvres lumineuses rarement montrées conjointement en France, et notamment Continuel lumière mobile (1963- 2013), Continuel lumière boîte (1959-1965) et Continuel lumière avec quatre formes en contorsion (1966-2012). Initiées fin 1959, les expériences de Julio Le Parc autour de la lumière diffusent des rayons lumineux dans de petites boîtes dont le but est de reproduire, multiplier et combiner, au moyen d’écrans composés avec des plaques de plexiglas en forme de prismes, des carrés et des cercles utilisant la gamme des quatorze couleurs. L’artiste cherche à appréhender le potentiel de variations chromatiques ainsi induites, et les manifester dans un seul champ visuel. Ancrées dans le mouvement, ces expérimentations s’inscrivent dans le principe cher à l’artiste d’éloignement par rapport à une oeuvre fixe, stable et définitive. Le spectateur se trouve subjugué par le développement d’une multitude de changements, le support uniforme des éléments ou des formes accentuant l’instabilité mise en évidence. Ces oeuvres sont caractérisées par leur structure et en même temps par leur absence de toute composition. Complétant l’exposition, GALLERIA CONTINUA présente pour la première fois le projet VIRTUAL LABYRINTHUS MUSEUM de Julio le Parc dans un dispositif de réalité virtuelle. Conçu par Julio Le Parc en collaboration avec Juan Le Parc, grâce à des outils de programmation issus du jeu vidéo, le VIRTUAL LABYRINTHUS MUSEUM de Julio Le Parc propose une visite interactive dans un espace muséal virtuel composé de cinq niveaux, correspondant aux cinq périodes picturales de Julio Le Parc: Surfaces, Surface - couleur, Modulation 1, Modulation 2, et Alchimie. Julio Le Parc (né en 1928 à Mendoza, Argentine, vit et travaille à Cachan, France depuis 1958), figure majeure de l’art cinétique et contemporain, fut l’un des co-fondateurs du Groupe de Recherche d’Art Visuel (GRAV) à Paris en 1960, aux côtés d’Horacio Garcia Rossi, Francisco Sobrino, François Morellet, Joël Stein et Jean-Pierre Vasarely (Yvaral). L’artiste a participé à de nombreuses expositions individuelles dans des musées et institutions de premier plan tels que le Palais de Tokyo, Paris; Metropolitan Museum of Art, New York; Perez Art Museum, Miami et Serpentine Gallery, Londres, entre autres. Cet artiste socialement engagé, défenseur des droits de l’homme, a lutté contre la dictature en Amérique latine, et a été temporairement expulsé de France en mai 1968, après avoir participé à l’Atelier populaire et à ses manifestations contre les grandes institutions. Directeur artistique: Yamil le Parc, Directeur d’atelier et d’équipe: Eduardo Berrelleza

 

 

Entrada actualizada el el 30 ene de 2024

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